AG2R La Mondiale

Client : Sté Bellavia : Laurence Bellavia et Sté Tomasini Design Architecture : Bruno Tomasini
Lieu : Grenoble (38)
Réalisation : novembre 2015

Un bâtiment HQE qui ne passe pas inaperçu à Grenoble !

SEPALUMIC a eu une part importante dans la réussite de ce chantier

Au départ du projet, Daniel Moulin, directeur Alpes d’AG2R La Mondiale avait deux souhaits : « Nous voulions un bâtiment HQE et ne pas passer inaperçus à Grenoble. » Parmi les talents qui ont su les réaliser, l’agence Tomasini Design Architecture. L’intégration de l’approche environnementale et la recherche de l’efficacité énergétique de l’enveloppe bâti sont inscrites dans la philosophie programmatique de tous les projets de l’agence. Bruno Tomasini s’explique : « Notre pratique s’est toujours fixée comme exigence et comme éthique professionnelle d’être ouverte tant sur les autres que sur le monde. Sur cette opération, notre travail nous a permis d’obtenir la certification NF bâtiments tertiaires – Démarche HQE, en atteignant trois cibles très performantes et sept cibles de base. Ce profil environnemental met en avant le confort thermique des occupants, ainsi que la qualité sanitaire de l’air intérieur. »

Faits et chiffres clés

  • Projet : Nouveaux locaux pour AG2R La Mondiale
  • Lieu : Grenoble (38)
  • Architecte : Tomasini Design Architecture : Bruno Tomasini
  • Fabricant / Installateur : Sté Bellevia : Laurence Bellavia
  • Gammes : Mur-rideau grandes dimensions double peau (série W58)
  • Photos : Edyta Tolwinska

Un test grandeur nature

Dans le rôle de la « Marraine la bonne fée » penchée sur le berceau du chantier grenoblois d’AG2R, l’entreprise iséroise Bellavia.
Spécialisée depuis 50 ans dans les menuiseries aluminium, sur des chantiers hautement techniques et qualifiés de « moutons à cinq pattes » par son DG, Bellavia a travaillé sur la vêture des trois façades sud, est et ouest de ce bâtiment en R+6. Une mise en oeuvre qui n’a commencé qu’après avoir obtenu des résultats probants suite à une batterie de tests effectuée au CSTB à Paris. « Nous avons testé notre prototype à l’échelle 1 en simulant des poussées de vent jusqu’à 200km/h et vérifié sa résistance aux secousses sismiques », précise Laurence Bellavia, DG de l’entreprise éponyme.

Quatre teintes, quatre degrés de transparence 

L’esthétique a été tout particulièrement soignée. Bruno Tomasini poursuit : « Sur la sur-façade, on ne distingue pas les châssis filants des niveaux. Les vitrages de cette peau qui sont positionnés devant les châssis sont clairs, à très légèrement teintés, et donc n’altèrent pas la luminosité naturelle des postes de travail. Le bardage vertical mica perla, le bardage irisé vert mordoré et les panneaux de vitrage en double peau, tous ces éléments prennent quatre teintes, avec quatre degrés de transparence. » Et Laurence Bellavia insiste « Nous avons travaillé avec des supports à 700 mm du mur. Il nous a fallu être très pointus dans la mise en oeuvre, inscrivant le calepinage dans la vêture de façade. Nos pattes ne pouvaient pas être mises n’importe où parce qu’il fallait qu’on tombe dans les plans de joints, de façon à aller chercher le béton pour se piquer dessus. Sepalumic a eu une part importante dans la réussite de ce chantier : ses profilés représentent 10% de la façade. En effet, la totalité des lisses horizontales provient de chez ce spécialiste de l’aluminium. Avec leur mur-rideau grandes dimensions double peau de la série W58, les équipes de Sepalumic ont su apporter une solution adaptée au projet. »